HISTOIRE DE LA SILHOUETTE

L’art de l’ombre prend vie en France à la fin du XVIIème siècle, se grimant du nom d’Etienne de Silhouette, réputé pour en être son premier praticien. Portrait furtif ciselé historiquement dans du papier noir, à l’instar des ombres chinoises.

Raffinement de la Cour du Roi Soleil ou de l’aristocratie internationale, cette pratique minutieuse devient passionnelle pour des auteurs tels que le conteur danois Andersen ou même Goethe. Ces artistes évoluaient avec habilité et discrétion de bals extravagants en soirées mondaines.

Cette instantanéité de l’être humain, mémoire ancienne de notre existence, popularisée au XIX siècle, s’essoufflera avec l’arrivée de la photographie.

HÉRITAGE ET TRADITION

En 1963, Montmartre, dans la colline aux nombreux écrivains, peintres et artistes, dans l’illustre effervescence artistique, inspiratrice de Braque, Picasso ou Modigliani, Ismet est l’un des premiers artistes de la célèbre place du Tertre à redonner ses lettres de noblesse au savoir-faire séculaire de la Silhouette. L’amour de cette tradition, Valentin le perdurera en le transmettant également à sa fille, Inès.

Il reste très peu de silhouettistes de nos jours. Et nous sommes encore moins nombreux à être soucieux du respect de cet art ancien. La silhouette est un art fin emprunt de minutie, un savoir faire qu’on m’a transmis que je veille à irradier de poésie. Car en effet, être silhouettiste, ce n’est pas seulement être bon dessinateur et avoir le sens de l’observation.  A un savoir-faire séculaire, s’ajoute une allure, une attitude, toute une mise en scène. Mon rôle est de conserver cet apparat tout en apportant originalité, modernité et élégance.

Aujourd’hui, ma proposition de la silhouette relève d’une réelle performance artistique où les invités assistent à un vrai spectacle.

Contact

Inès : +33 6.18.78.47.60
Melani : +33 6.69.17.01.13

Mail : contact@lasilhouettiste.com